Chaque mois, des millions de femmes à travers le monde utilisent des protections périodiques jetables. Si ces produits sont essentiels pour garantir hygiène et confort, leur impact environnemental reste une problématique souvent passée sous silence. Alors, levons le voile sur ce sujet, sans tabou ni complexe, et analysons ce que ces petits gestes du quotidien représentent à grande échelle.
En moyenne, une femme utilise 11 000 à 15 000 protections périodiques au cours de sa vie. Rien qu’en France, cela représente environ 2 milliards de serviettes et tampons jetés chaque année. À l’échelle mondiale, ce chiffre monte à des centaines de milliards. La majorité de ces produits finissent dans les décharges, les océans ou sont incinérés.
Sous leurs allures inoffensives, les serviettes hygiéniques jetables cachent des composants parfois préoccupants :
Les protections jetables génèrent chaque année des millions de tonnes de déchets. Dans les décharges, elles se décomposent lentement, libérant des microplastiques et des substances toxiques dans le sol et les nappes phréatiques.
Dans les océans, les serviettes abandonnées sont une source de pollution plastique, menaçant la faune marine. Les tortues, poissons et oiseaux confondent ces déchets avec de la nourriture, avec des conséquences tragiques.
Les protections hygiéniques jetées dans les toilettes obstruent fréquemment les réseaux d’assainissement. Cela engendre des coûts élevés pour les collectivités et des interventions humaines pour déboucher les canalisations.
Les serviettes hygiéniques sont une dépense récurrente et parfois inaccessible pour certaines. Environ 500 millions de femmes dans le monde n’ont pas accès à des protections périodiques, ce qui affecte leur santé, leur éducation et leur quotidien.
Certaines protections jetables contiennent des produits chimiques qui peuvent causer des irritations, des allergies ou des infections. La méconnaissance autour des compositions aggrave le problème, renforçant l’importance d’une éducation menstruelle sans tabou.
Pour réduire l’impact écologique tout en respectant nos besoins, des solutions existent :
Il n’est pas nécessaire de tout révolutionner du jour au lendemain. Opter pour des alternatives réutilisables, même partiellement, est déjà une avancée. Sensibiliser notre entourage, parler librement de ce sujet et soutenir les initiatives qui rendent les protections durables accessibles à toutes peut faire une énorme différence.
Parce que les règles ne devraient jamais être un sujet tabou, ni pour notre santé, ni pour la planète.
Ensemble, posons les bases d’une consommation menstruelle plus consciente et responsable. 🌱
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